Athènes fustige les manœuvres du FMI

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a accusé dimanche le Fonds monétaire international (FMI) de recourir à des « manoeuvres dilatoires » et des évaluations « arbitraires » pour retarder son feu vert aux réformes nécessaires à la reprise économique.

Le chef du gouvernement grec a estimé que le FMI prônait des réductions de dépenses contreproductives qui ne prenaient pas en compte l’amélioration des performances économiques de la Grèce.
« L’examen (NDLR: des mesures budgétaires) sera bientôt terminé en dépit des manoeuvres dilatoires du FMI », a déclaré M. Tsipras au comité central de son parti Syriza (gauche radicale).

« Pour la première fois il y a des convergences importantes… entre la partie grecque et les institutions européennes », a-t-il estimé.
La Grèce et l’Union européenne sont désormais sur la même longueur d’onde en ce qui concerne le rythme des réformes, la situation du budget en 2016 et les besoins de financement budgétaires jusqu’en 2018, a souligné M. Tsipras. En revanche, le FMI a des « attentes irréalistes », et fait des « calculs erronés et non revérifiés », a-t-il relevé.

Le principal désaccord porte sur la réforme des retraites du gouvernement Tsipras, jugée insuffisante par le FMI. Le FMI qui a participé aux deux précédents plans de sauvetage de la Grèce a fait savoir qu’il ne se joindrait pas au troisième sans des réformes crédibles et un accord avec l’UE pour alléger le fardeau de la dette grecque.

Athènes a accepté en juillet dernier un plan d’aide de 86 milliards d’euros sur trois ans en échange de strictes économies budgétaires.

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LE FIGARO – Le Figaro – Le Flash Actu

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